Il était une fois, moi.
Allergique aux relations humaines, accro à l'amitié, fervente partisane de la vérité je vis dans le mensonge, je suis une contradiction à moi toute seule. Ce monde, est-il l'½uvre du Bien ou du Mal ? L'athée a-t-il créé sa propre religion, celle de croire en le Néant ?
Je ne vis plus, je rêve. Je ne suis pas dans la réalité, je me suis créé un monde peuplé par mes rock star préférées, où la magie existe, où je suis puissante, crainte, aimée, respectée. Un monde où j'ai réussi ma vie, où je ne suis pas une ratée. Un monde où plus aucun malheur, plus aucune catastrophe ne peut m'atteindre.
J'ai aimé, j'ai été trahie, j'ai souffert, j'ai rêvé, j'ai désillusionné, j'ai sombré, je me suis relevée, je suis retombée, j'ai voulu me relever et m'envoler, mais on m'avait volé mes ailes.
Il était une fois, une autre jeune fille. Personne n'a jamais su ce que c'était the world behind my wallavec elle, elle avait toujours fait ce qu'il fallait pour ça. La première jeune fille avait bien tenté de percer sa carapace, mais mal lui en prit ; le démon lui coupa les ailes et lui arracha le c½ur.
Aujourd'hui, je vis dans la hantise de m'être trompée. Dans la haine d'avoir été trahie.
Durant un an, j'ai écrit, j'ai revécu. Les mots pour exorciser mes maux. Elle m'a enlevé tout ça. Pour me remettre de ces blessures, j'ai dû me construire un mur, tout autour de mon c½ur, encore plus honteux et infranchissable que le mur de Berlin. J'ai entendu dire que certains avait cependant réussi à le franchir, contre les soldats qui le surveillaient ; c'était l'amour qui leur donnait cette force et cette témérité, ils voulaient retrouver leur famille, leur amante, leur raison de vivre. Une seule personne a jamais réussi à franchir cette muraille qui me protège de mes sentiments. Une petite brune aux yeux d'émeraude et d'ambre. Une fille aux crises de rage dévastatrices, au caractère fort mais discret. Mon pilier. C'est elle qui m'a toujours sauvée, que ce soit des autres ou de moi-même. Où est-elle, à présent ? Que fait-elle, en cet instant précis? Je ne sais pas, et je meurs dans les larmes.
Je me consume aussi vite que la dernière clope qu'elle a fumé sous mon regard réprobateur. Quand viendra la fin ? Ma vie n'est-elle qu'une vaste plaisanterie, un fuck à l'humanité, une preuve que ce soi-disant Dieu ne peut remédier à toute la connerie qui pollue cette Terre ?
J'y arrive plus. J'ai plus la force de me battre. Je suis pas normale, ça je m'en fous. Je m'en joue, même, j'emmerde le monde, parce que le monde m'emmerde, parce que leur esprit trop étroit refuse de comprendre que nous sommes tous corrompus, et beaucoup trop aiment ça, tellement qu'ils ne font rien pour changer.
Et je vois, six milliards de pouces levés dans le vent, et je me dis Mais MERDE, comment peut-on être si hypocrite et aveugle ?!
Laissez-moi courir, jusqu'à la fin des temps, chienne enragée, avide de liberté, plus personne ne peut me sauver, mes mots m'ont quitté, je veux juste partir, pour ne plus revenir. Je ne serai pas enchaînée, plus jamais, laissez-moi crier, jusqu'à ce que je redevienne moi-même !
EtLaBoucleEstBouclee, Posté le vendredi 25 juin 2010 07:38
Contente de te rassurer :)
Rah. N'y pense plus alors, écris-en un autre.
Crépuscule-Ville... je ne l'ai pas acheté, je n'ai pas eu le feeling.
Ahah c'est ça être pris d'une inspiration inaliénable :)
Bisous.
rePs : Ahah tu crois un peu trop en moi, les mathématiques... ouille ouille